• Avez-vous besoin de plusieurs crèmes réparatrices?

    Ces deux crèmes réparatrices font toujours partie de ma collection de produits de soin. C’est pourquoi je voulais creuser un peu le sujet aujourd’hui pour expliquer la raison qui me pousse à régulièrement les racheter.

    Si vous avez déjà entendu parler de ces deux produits cultes de parapharmacie – Avène Cicalfate et La Roche Posay Cicaplast baume B5, vous savez qu’ils ont une fonction similaire. En fait, ce sont pratiquement des produits équivalents provenant de marques différentes. Ils permettent en effet tous les deux d’apaiser et de réparer les peaux endommagées. Ils se servent d’un complexe de sulfates de zinc et de cuivre pour ses propriétés assainissantes et antibactériennes. En plus, ils sont formulés dans une base apaisante d’eau thermale. La Roche Posay utilise le panthénol à 5% et le madécassoside pour réparer la peau alors qu’Avène se repose pour ça sur le sucralfate (alunimum sucrose octasulfate).

    Avène cicalfate crème réparatrice, La Roche Posay Cicaplast Baume B5

    Là où ils diffèrent c’est pour le reste de la formule – les ingrédients de base qui composent le gros du produit – ce qui permet d’obtenir des textures différentes adaptées à plusieurs problématiques.

    Le baume cicaplast B5 de La Roche Posay (à droite sur les photos) est crémeux et a plutôt une texture traditionnelle de soin visage. L’inclusion de glycérine et beurre de karité signifie qu’il est hydratant et nourrissant. Il peut donc remplacer sa crème habituelle lorsque la peau est sensibilisée et la barrière cutanée altérée. J’aime l’utiliser lorsque mon visage est irrité (par exemple, après l’utilisation d’actifs puissants) ou sur le corps après l’épilation pour apaiser ma peau.

    Avène cicalfate crème réparatrice, La Roche Posay Cicaplast Baume B5

    Par contre, je trouve que la crème cicalfate n’est pas adaptée pour une application sur tout le visage. C’est une crème riche et occlusive faite à partir d’huile minérale, de cire et de glycérine et elle n’est pas hydratante. L’avantage c’est qu’elle reste bien où on l’applique, et de cette façon, elle ressemble un peu à un soin sparadrap. Cela permet aux ingrédients réparateurs de rester en contact avec la peau et donc de mieux performer.

    C’est aussi pour cela que je suis plus précise lorsque je l’utilise. Je trouve qu’elle accélère le processus de cicatrisation de la peau surtout après avoir percé un bouton. J’en applique une couche généreuse sur la zone concernée et je laisse poser ça le plus longtemps possible. Elle permet d’apaiser et d’assainir la peau tout en réduisant les rougeurs liées aux boutons. (Je sais que ça peut paraître bizarre d’utiliser une crème contenant de l’huile minérale généralement comédogène pour traiter des boutons, mais qu’est-ce que vous voulez que je vous dise? Ça fonctionne.) Elle marche bien aussi pour les irritations, les égratignures etc.

    Ces deux crèmes sont efficaces et elles font partie de ma « trousse de soin de premier secours ». (Ça me donne d’ailleurs des idées pour un autre article!)

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